QUELQUES QUESTIONS EN
GUISE D'APERITIF.
Que s'est-il passé dans le fanzinat ces 6
dernières années ?
Quelles évolutions, quels changements a-t-il subis ? Quels
événements notables l'ont marqué ?
Quelle est la situation, l'état de la petite presse musicale
" à l'aube du 21 ème siècle et des
nouvelles technologies de la communication " ?
Quel avenir pour l'imprimé, l'écrit, le lu?
Non l'alternatif n'allait pas changer et conquérir le monde
de la musique.
Après le faste, l'embellie, l'ivresse des années
"indés", un désenchantement passager, une
légère gueule de bois, on compte les "jets
d'éponge" :
LE LEGUME DU JOUR
EST-CE BIEN RAISONNABLE
Pas de larmes. Une "génération" de
fanzines est arrivée à son terme. Une autre
arrive et ça repart très vite. En fait aucune
rupture n'a réellement eu lieu.
La FANZINOTHEQUE, organisme qui se veut centralisateur, coordonnateur,
propagateur, agitateur et "cerise sur le gâteau",
née un an auparavant a tôt fait de faire parler
d'elle dès 1990. A grand renfort de communication, elle
propose dans le cadre de rencontres, de grands rendez-vous annuels, de
faire le tour des "forces souterraines" en présence ; ce
sera TRANS ZINES EN HALLES (1990) et ZINES EN TRANSES (1993) puis plus
rien faute de moyens...
En 1993 un petit article
paru dans ACCORDS
ET A CRIS n° 3 donne un
éclairage bref et sympathique sur la question du fanzine.
Avis et réflexions : un fanzine est bien toujours un
magazine de fans ; "il se veut le reflet d'une passion ; son tirage est
modeste, son processus de fabrication, artisanal ; ses objectifs ne
sont pas commerciaux ; il constitue une source d'information
indispensable et bien souvent le plaisir d'écrire l'emporte
sur les considérations financières".
Pas de grandes découvertes...
Nihil novi sub sole !
Il y a bien donc des permanences, une continuité mais des
mutations sont en cours, examinons donc tout cela.